Sans espérance et sans désir…

...sans espérance et sans désir, nous n’allons plus qui vaille. Notre maîtrise et entière possession leur est infiniment à craindre : depuis qu’elles sont du tout rendues à la merci de notre foi et constance, elles sont un peu bien hasardées. Ce sont vertus rares et difficiles: soudain qu’elles sont à nous, nous ne sommes plus à elles.

— Michel de Montaigne, Essais (III, 5, Sur des vers de Virgile)